A une table. ( Libre )

Il est 3 heures de l'après midi quand Takeshi pousse la porte du modeste fast food de son quartier. Le bâtiment est modeste et fait penser aux nombreux clichés des années 80. Le fast-food est vide, seul le serveur/cuistot fini de passer un produit douteux sur une table déjà bien assez dégoutante. Takeshi fixa longuement le tableau des menus et ne vit rien de très ragoutant. Quel est donc cette manie de manger du pain recouvrant de la salade et un steack haché ? Un choc des culture s'opéra alors entre le jeune japonais habitué à une cuisine dite "la plus saine au monde" et la mal-bouffe américaine. Le culte de l'équilibre de l'énergie et celui de la rapidité bourratif. La cuisine attentionné pour le respect du client, à celle servi dans des boites en carton à la recherche du profit.

Le patron vit que le jeune reporter était resté comme inanimé devant sa marchandise, il lui adressa alors la parole d'une voix roque et profonde, le genre de parole qui remettent les idées en place. Comme arraché à ces rêveries, le reporter fit une tête surprise avant de regarder la boule de graisse, de l'autre coter du comptoir. Les deux hommes échangea des regards fusillant avant que Takeshi se décide à aller s'assoir à une table et commander un des hamburgers.

Soudain, le téléphone sonna. Le cuistot était en train de préparer le plat du photographe et personne d'autre dans le restaurant... Il se leva et sortit dans la rue pour répondre. Sur l'écran du téléphone, un nom japonais, celui de son patron. N'a t'il pas reçu le SMS qu'il lui avait envoyé, alors que son avion se posait sur la piste de l'aéroport ? Il décida tout de même de répondre.

" Moshi moshi ? Takano-san ? Ah... Genki des ka ? Solewa... Nani ? Demo... Haï... Wokalimashita... Arigatou... Haï, hoyasumi." ( Allo ? Mr. Takano ? Ah... Vous allez bien ? Alors... Quoi ? Mais... Oui... J'ai compris... Merci... Oui, bonne nuit. )

Il rentra a nouveau dans le restaurant mais cette fois, la tête qu'il faisait n'était plus celle du mélange de dégout et de frustration avec laquel il pssa la porte la première fois, mais bien une tête voiler par la tristesse... Il s'assit à sa place et commença à manger la nourriture infecte que le cuisinier lui avait servis.